Les saintes femmes
Les restaurateurs ont gratté la prairie. Tout ce qui se trouvait dessus a disparu en même temps. C’est l’effet ‘domino’. Une vingtaine de palmes ont été effacées. Mais les restaurateurs ont également effacé les chemises blanches des saintes femmes, et par ci par là, des décors sur leurs couronnes. Ces détails se trouvaient sur la copie de Coxcie.
Fig.: détail où les feuilles de palmier sont enlevées, et les arbres sont devenus très légers.
Fig.: après la restauration une vingtaine de palmes sont perdues. Des dégâts anciens sont visibles dans la couche mise à nu.
Fig.: Michel Coxcie (vignette) copie ici, comme ailleurs, l’état avant restauration, qui est probablement en majeure partie la finition de Jan sur le travail (inachevé ?) d’Hubert. On voit ici aussi qu’il y avait des réparations dans la couche sous-jacente (au milieu).
Fig.: autre détail où des feuilles de palmier ont disparu.
Fig.: les chemises blanches (dans le haut) ont également été grattées (dans le bas). Coxcie les avait pourtant copiées et si les restaurateurs avait examiné la copie de Coxcie, ils n’auraient pas éliminé les chemises. S’ils avaient demandé conseil au comités, ils n’auraient pas été autorisés à les enlever.
Fig.: même de petites décorations sur les couronnes ont été grattées. Mais sur d’autres couronnes, les restaurateurs les ont conservées. Pourquoi ? Ces décors existent pourtant sur la copie de Coxcie.